Breton·ne·s et féministes

Breton·ne·s et féministes

Explorer les féminismes en Bretagne.

Aurélie Fontaine

Le podcast qui explore les féminismes en Bretagne et qui décentralise la parole. Un reportage ou un entretien tous les mois. Par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes, en duo avec Arièle Bonte, journaliste, depuis septembre 2025. Pour aller plus loin, retrouvez-nous sur Instagram, Facebook (Bretonnes et féministes). Vous pouvez aussi vous abonner (gratuitement) à notre newsletter, Breton·ne·s et féministes, sur Substack.

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Des jupes et des hommes

Aujourd'hui, pour ce 56ème épisode vous allez entendre le témoignage de Tristan Brisset, un menuisier de Morlaix, qui porte quotidiennement et depuis trois ans, un kilt de travail et des jupes, dans sa vie privée.
Il nous raconte ce qui lui plait dans le fait d'en porter, le regard des autres, que lui personnellement ne trouve pas particulièrement pesant. Nous nous sommes également questionné.e.s sur la notion de virilité versus un vêtement dit de femmes, qu'un homme ne devrait donc pas porter.
A Morlaix, dans le Finistère nord, Tristan Brisset voit de temps en temps des hommes porter des jupes et d'ailleurs peu de temps après notre entretien, il m'a envoyé un message pour me dire qu'il venait d'en livrer une à un restaurateur de la ville.

Chanson de générique de début : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs!
Chanson de générique de fin : L'hymne des femmes, par la chorale de femmes Boobs et Gambettes, de Locquénolé (29).

Pour aller plus loin : mon livre jeunesse anti-sexiste Ce que peuvent les garçons, paru aux éditions Goater. Un des portraits est consacré à Romain Granger, le créateur de la marque Sous les jupes des hommes.

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Entretien avec Maaï Youssef / Correspondance sur la maternité

Aujourd'hui, pour ce premier épisode de la saison 4 de Breton.ne.s et féministes, je reçois l'écrivaine Maaï Youssef, récemment installée près de Saint-Brieuc, d'où est originaire une partie de sa famille.

Maaï est franco-egyptienne, autrice et chercheuse en sociologie politique. Avec son amie journaliste et scénariste Lucille Dupré, elles ont entamé une correspondance écrite autour de ce qu'elles vivaient alors : la dépression post-partum avec deux enfants en bas âge pour l'une, les multiples grossesses arrêtées pour l'autre.
Jours après jours, pendant tout un hiver, Maaï et Lucille échangent et écrivent sur la fatigue, la solitude, la liberté et l'absence de liberté, l'envie de s'enfuir, les joies aussi.
Cet essai raconte donc la maternité avec franchise et honnêteté.

Avec Maaï, nous avons surtout parlé d'écriture. Du rapport à l'écriture posée, imprimée, qui reste, de l'écriture comme soin, pour soi mais aussi dans son rapport à l'autre, de comment on accueille des écrits, une parole, que l'on a pas toujours envie d'entendre. Et on parle aussi évidemment d'amitiés féminines, de sororité.

🎧 Vous pouvez également écouter cet épisode sur toutes les autres plateformes d'écoutes (Spotify, Deezer, Apple podcast, Podcastix etc).

✨ Nouveauté : la chanson de générique de fin a changé. Il s'agit de l'hymne des femmes, chanté par la chorale Boobs and Gambettes de #Locquénolé (Finistère).

La chanson du début reste la même : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs !

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Les Guérillères, librairie itinérante LGBT et féministe

Aujourd'hui, pour le dernier épisode de la saison 3, je rencontre Clotilde, qui tient la librairie itinérante LGBT et féministe Les Guérillères. Avec sa camionnette aux mille livres, elle sillonne les monts d'Arrée, dans le Finistère, mais aussi le reste de la Bretagne.
Là, notre discussion a eu lieu à Locquénolé, toujours dans le Finistère. Clotilde y vient tout l'été, lors des marchés nocturnes du mercredi. Nous sommes donc devant son fourgon, au milieu du brouaha du marché et non loin du camion de glace, dont vous entendrez parfois le moteur.
Avec Clotilde, nous avons parlé de sa librairie bien sûr, de l'importance de l'itinérance en milieu rural, notamment comme lieu identifié, comme lieu de rencontre et de littérature LGBT, encore trop invisibilisée.

Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs !

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Discussion sur le féminisme

Aujourd'hui, pour cet avant-dernier épisode de la saison 3 du podcast, je discute avec Chantal et Annie, deux amies finistériennes de longue date, qui ont la soixantaine. Je donne leur âge parce-que dans cette discussion cela a de l'importance.

Elles reviennent sur le mouvement féministe des années 1970, sur leur propre cheminement, sur leur prise de conscience face au patriarcat. Elles parlent aussi de ce qu'elles mettent aujourd'hui en place dans leurs vies, d'éducation, de maternité et de regret maternel, à un âge où leurs enfants sont déjà adultes.
On a aussi discuté âgisme, en particulier quand on est femme et qu'on a pas - plus - envie de se taire.

Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs !

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Madeleine Marzin, trégorroise membre du réseau de résistance féminine communiste.

Aujourd'hui, pour ce 52ème épisode, nous allons parler de la résistante communiste et trégorroise Madeleine Marzin. Parce-que Bretonnes et féministes c'est aussi visibiliser le matrimoine historique breton, qu'il soit féministe ou non.

Il s'agit donc d'un entretien avec Alain Prigent, ancien professeur d'histoire à Lannion, dans les Côtes d'Armor et auteur de travaux sur la résistance communiste et les mouvements sociaux. Il a écrit une biographie de Madeleine Marzin, publiée à l'automne dernier aux éditions Manifeste.

Madeleine Marzin participe au réseau de résistance féminine communiste, pendant la seconde guerre mondiale. À Paris, pendant l'occupation, elle organise la mobilisation des femmes contre le rationnement. Arrêtée puis condamnée à mort en 1942, elle réussit à s'échapper. En 1944, elle devient responsable de l'Union des femmes françaises, dans l'est de la France. C'est à ce moment là qu'elle participe à la libération de Nancy.
Militante syndicaliste, elle est aussi l'une des premières femmes à être élue députée après-guerre, dans les 19ème et 20ème arrondissements de Paris.

Dans l'entretien, Alain Prigent parle d'une correspondance que Madeleine Marzin a entretenu avec Renée Guilloux. Je voulais préciser ici qui était Renée Guilloux. Donc elle est professeure de lettres et aussi l'épouse de l'écrivain Louis Guilloux. Ce dernier a gardé les lettres que se sont écrits les deux femmes, devenues de précieuses archives. Dans ces lettres, elles questionnent les conditions des femmes et dès les années 1920, militent pour l'avortement. Et évidemment, nous allons aussi en parler dans cet épisode.

Désolée pour la qualité sonore de cet épisode. Suite à un souci technique, l'enregistrement a dû être réalisé par téléphone.

Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs!