Breton·ne·s et féministes

Breton·ne·s et féministes

Explorer les féminismes en Bretagne.

Aurélie Fontaine

Le podcast qui explore les féminismes en Bretagne et qui décentralise la parole. Un reportage ou un entretien tous les mois. Par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes, en duo avec Arièle Bonte, journaliste, depuis septembre 2025. Pour aller plus loin, retrouvez-nous sur Instagram, Facebook (Bretonnes et féministes). Vous pouvez aussi vous abonner (gratuitement) à notre newsletter, Breton·ne·s et féministes, sur Substack.

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Les Guérillères, librairie itinérante LGBT et féministe

Aujourd'hui, pour le dernier épisode de la saison 3, je rencontre Clotilde, qui tient la librairie itinérante LGBT et féministe Les Guérillères. Avec sa camionnette aux mille livres, elle sillonne les monts d'Arrée, dans le Finistère, mais aussi le reste de la Bretagne.
Là, notre discussion a eu lieu à Locquénolé, toujours dans le Finistère. Clotilde y vient tout l'été, lors des marchés nocturnes du mercredi. Nous sommes donc devant son fourgon, au milieu du brouaha du marché et non loin du camion de glace, dont vous entendrez parfois le moteur.
Avec Clotilde, nous avons parlé de sa librairie bien sûr, de l'importance de l'itinérance en milieu rural, notamment comme lieu identifié, comme lieu de rencontre et de littérature LGBT, encore trop invisibilisée.

Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs !

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Discussion sur le féminisme

Aujourd'hui, pour cet avant-dernier épisode de la saison 3 du podcast, je discute avec Chantal et Annie, deux amies finistériennes de longue date, qui ont la soixantaine. Je donne leur âge parce-que dans cette discussion cela a de l'importance.

Elles reviennent sur le mouvement féministe des années 1970, sur leur propre cheminement, sur leur prise de conscience face au patriarcat. Elles parlent aussi de ce qu'elles mettent aujourd'hui en place dans leurs vies, d'éducation, de maternité et de regret maternel, à un âge où leurs enfants sont déjà adultes.
On a aussi discuté âgisme, en particulier quand on est femme et qu'on a pas - plus - envie de se taire.

Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs !

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Madeleine Marzin, trégorroise membre du réseau de résistance féminine communiste.

Aujourd'hui, pour ce 52ème épisode, nous allons parler de la résistante communiste et trégorroise Madeleine Marzin. Parce-que Bretonnes et féministes c'est aussi visibiliser le matrimoine historique breton, qu'il soit féministe ou non.

Il s'agit donc d'un entretien avec Alain Prigent, ancien professeur d'histoire à Lannion, dans les Côtes d'Armor et auteur de travaux sur la résistance communiste et les mouvements sociaux. Il a écrit une biographie de Madeleine Marzin, publiée à l'automne dernier aux éditions Manifeste.

Madeleine Marzin participe au réseau de résistance féminine communiste, pendant la seconde guerre mondiale. À Paris, pendant l'occupation, elle organise la mobilisation des femmes contre le rationnement. Arrêtée puis condamnée à mort en 1942, elle réussit à s'échapper. En 1944, elle devient responsable de l'Union des femmes françaises, dans l'est de la France. C'est à ce moment là qu'elle participe à la libération de Nancy.
Militante syndicaliste, elle est aussi l'une des premières femmes à être élue députée après-guerre, dans les 19ème et 20ème arrondissements de Paris.

Dans l'entretien, Alain Prigent parle d'une correspondance que Madeleine Marzin a entretenu avec Renée Guilloux. Je voulais préciser ici qui était Renée Guilloux. Donc elle est professeure de lettres et aussi l'épouse de l'écrivain Louis Guilloux. Ce dernier a gardé les lettres que se sont écrits les deux femmes, devenues de précieuses archives. Dans ces lettres, elles questionnent les conditions des femmes et dès les années 1920, militent pour l'avortement. Et évidemment, nous allons aussi en parler dans cet épisode.

Désolée pour la qualité sonore de cet épisode. Suite à un souci technique, l'enregistrement a dû être réalisé par téléphone.

Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs!

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Braquage de la fête des mères par le collectif Front de mères.

Pour cet épisode #51, nous sommes en compagnie de Priscilla Zamord, du collectif Front de mères Rennes, pour discuter Braquage de la fête des mères.

💫 Le collectif le Front de mères réinvente cette journée patriarcale et capitaliste, pour la transformer en sororité et engagement, en particulier auprès des mères racisées des quartiers populaires.

Avec l'élue écologiste de Rennes on parle de santé mentale et raciale, de réappropriation de l'espace public, de militantisme, d'éco-anxiété et de peur de l'extrême-droite.

🌟 Le braquage de la fête des mères aura donc lieu les samedi 3 et dimanche 4 juin à Rennes. Quartier Maurepas, sur la grande place derrière le pôle associatif, au 32 rue de la Marbaudais.

👑 Pour rappel, le collectif Front de mères est né à Bagnolet avec Fatima Ouassak, autrice de La puissance des mères et Pour une écologie pirate.

🎧 L'épisode 9 (en écoute via le lien en bio et sur toutes les plateformes) était justement un entretien avec Priscilla et Fatima, sur la politisation du rôle des mères racisées dans les quartiers populaires.

👉🏽 Priscilla Zamord est rennaise et martiniquaise, élue écologiste à Rennes. Elle a co-fondé une association d’insertion par la culture, La Distillerie, présente dans les quartiers populaires de fort de France et à Rennes. Cette militante est aussi à l’origine de la création de la belle déchette, une ressourcerie rennaise.

👉🏽 Fatima Ouassak est politologue. Son livre, elle l'a écrit en tant que mère, que militante, que fille d’émigrés marocains, que fille d’ouvrière, et qu’habitante de Bagnolet. Elle gère une organisation féministe, le réseau classe / genre / race et a co-fondé le Front de mères, le premier syndicat de parents des quartiers populaires.

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Amandine Dhée, écrivaine féministe et comédienne

Il s'agit ici de l'enregistrement d'une rencontre avec Amandine Dhée, écrivaine féministe et comédienne, à l'occasion de sa tournée bretonne pour son dernier livre Sortir au jour.

La discussion a eu lieu au café-librairie Les Déferlantes, à Morlaix, dans le Finistère, et c'est Lénaïg Jézequel, la propriétaire de la librairie, qui la recevait.

Dans Sortir au jour, au travers d'une correspondance avec une thanatopractrice, Amandine Dhée questionne son rapport à la mort. C'est aussi l'histoire d'une rencontre et d'une transmission, de ce que l'autrice transmet à ses enfants et de ce qu'on lui a transmis elle, enfant.

Elle parle également d'angoisses, de la peur de perdre, notamment depuis qu'elle est mère. Du confinement aussi, du rapport aux corps, vivants et morts, pendant cette période.

Lors de cette rencontre, Amandine Dhée évoque aussi d'autres de ses livres. La femme brouillon, sur la culpabilité maternelle, de comment s'en défaire, ou tout du moins essayer de s'en défaire. Elle parle aussi de son livre A mains nues, sur la question du désir des femmes tout au long de leur vie.

Bref, des écritures intimes, pour une rencontre passionnante.

Chanson : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs !