Breton·ne·s et féministes

Breton·ne·s et féministes

Explorer les féminismes en Bretagne.

Aurélie Fontaine

Le podcast qui explore les féminismes en Bretagne et qui décentralise la parole. Un reportage ou un entretien tous les mois. Par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes, en duo avec Arièle Bonte, journaliste, depuis septembre 2025. Pour aller plus loin, retrouvez-nous sur Instagram, Facebook (Bretonnes et féministes). Vous pouvez aussi vous abonner (gratuitement) à notre newsletter, Breton·ne·s et féministes, sur Substack.

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Queers uni.e.s de Bretagne : soutien et écoute en milieu rural.

Pour ce 44ème épisode, nous allons discuter avec Laurane, qui est la secrétaire de l'association QuB, pour Queers uni.e.s de Bretagne. Le siège de cette toute nouvelle association est basé à Morlaix, dans le Finistère. Avant d'être une association, QuB était constitué en collectif, le collectif LGBTQI de Morlaix. Ce collectif a été créé en janvier 2022, au sortir du Covid avec l'objectif d'écouter, orienter et sensibiliser, sur un territoire qui s'étend de Lannion à Roscoff, en passant par Huelgoat.
Pour cela, l'association organise notamment des groupes de parole, mais aussi des accompagnements individuels, notamment sur la transidentité et les parentalités LGBTQI.

Avec Laurane nous parlons tout particulièrement de soutien et d'accompagnement des personnes LGBTQI en milieu rural. Comment dans des petites villes, des villages, fait-on pour socialiser à égalité avec les personnes hétérosexuelles ? Comment fait-on pour trouver du soutien quand il y a peu d'espace pour parler ? Au sortir du covid, Laurane explique par exemple qu'il n'existait plus d'association active entre Brest et Rennes.

Pour écouter cet épisode, c'est soit via le lien en bio, soit sur toutes les autres plateformes d'écoutes (Spotify, Deezer, Apple podcast, Podcastix etc).

@lgbqi.mx sur Insta.
Morlaix lgbtqi+ et allié.e.s sur Facebook.
Leur adresse email : lgbtqi.mx@gmail.com

Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs !

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Jennifer Trevily : la petite enfance comme enjeu féministe.

Aujourd'hui, pour ce 43ème épisode, nous allons discuter avec l'auxiliaire de puériculture et accompagnatrice en post-natal Jennifer Trevily.
Jennifer accompagne les parents, surtout les mères, les enfants, les bébés, pendant ces premiers mois, ces premières années de la petite enfance, qui peuvent être difficile. Elle apporte de l'écoute, du soutien, de la présence, dans ces périodes où les parents, et en particulier les mères, peuvent se sentir fragilisées, isolées, étouffées.

Avec elle, nous parlons ici de l'intérêt que la société, l'état, accordent, ou plutôt n'accordent pas, aux jeunes parents, aux mères, à ces mois après leur accouchement.
Jennifer propose aussi ici des solutions, que certains et certaines taxeraient d'utopiques, ce que moi je ne crois pas.
On discute aussi de ce qui existe ailleurs, notamment aux pays-bas, avec l'aide de ces femmes, les kraamzorg.
Enfin, nous parlons aussi de la dégradation du secteur de la petite enfance, de comment tout cela craque, et pourquoi, là encore, la petite enfance est un enjeu féministe.

Pour écouter cet épisode, c'est soit via le lien en bio, soit sur toutes les autres plateformes d'écoutes (Spotify, Deezer, Apple podcast, Podcastix etc).

@jenandthekidz sur Insta.
Son site Internet : https://jenandthekidz.com/

Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs !

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Marion Plumet, artiste militante et féministe.

Aujourd'hui, pour ce 41ème épisode, nous allons discuter avec l'artiste féministe Marion Plumet. Ses oeuvres traitent toutes du patriarcat, de cette domination masculine sur les femmes, des violences sexistes et sexuelles.

Elle travaille notamment à la Fabrique de proximité, un lieu collectif à #Morlaix, dans le #Finistère.

C'est là que je l'ai rencontré pour cet entretien. Marion utilise particulièrement le collage dans l'espace public et ensemble nous irons dans Morlaix voir et parler de ces affiches et du message qu'elle porte.

Mais avant d'aller marcher dans la ville, Marion nous explique pourquoi son art est militant, pourquoi tout son travail est tourné vers la lutte contre le patriarcat.

@marionplumet sur Insta.
Son site Internet : https://marionplum.wixsite.com/marionplumet/dessins

Chanson : Pen Sardin par la chorale féministe Meufs !

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Le club rennais Run VNR : courir en non-mixité

Aujourd'hui nous allons discuter réappropriation de l'espace public avec Vicky Fiquet, qui a créé à Rennes un club de course à pied en non-mixité, Run VNR.
Un groupe qu'elle a monté après s'être rendue compte qu'elle ne courait plus le soir en hiver. Non pas parce qu'il ferait trop froid, mais parce-que la nuit, seule, elle ne se sent pas en sécurité. Comme c'est le cas pour beaucoup de femmes, qu'elles courent, qu'elles soient à pied ou en vélo.
En Angleterre, une boutique de sport, Sports Direct, a mené une enquête pour étudier le lien entre pratique sportive et changement de saison. Un de ces chiffres est particulièrement éloquent : 71% des femmes interrogées ne sortent plus quand les jours raccourcissent car pour elles, les chemins sont trop mal éclairés et créent donc un sentiment d'insécurité.

L'espace public est souvent considéré, à tort, comme neutre. Or L'espace public n'est pas vécu de la même façon si on est un homme ou une femme, un enfant ou un adulte, une personne valide ou une personne handicapée.

Aujourd'hui, les marches exploratoires et les collages féministes participent par exemple de cette réappropriation de l'espace public.
Courir en ville en non-mixité en est un autre. Avec Vicky, on va parler de cette peur de courir seule la nuit, de non-mixité, de comment concrètement prendre cette place dans l'espace public et que, finalement, courir comme ça c'est aussi une forme de militantisme féministe.

Chanson : Pen Sardin par la chorale féministe Meufs !
Pour retrouver le club Run VNR, c'est sur Instagram : @runvnr

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Les archives de Quimper et les cartes féministes

Il y a quelques mois, la maison du patrimoine et les archives municipales de Quimper ont détourné une série de photos du début du 20ème siècle, représentant des quimpéroises dans leur vie quotidienne. Un détournement qui veut poser certaines des revendications féministes et remet en cause le système patriarcal.

Il y a par exemple trois femmes, en maillot de bain, les pieds dans l'eau, à la plage, qui se tiennent les mains en levant leur bras, un peu comme un signe de victoire. Cette phrase a été ajoutée : " Quand tu laisses la charge mentale à la maison !".
Il y a aussi cette superbe photo où trois personnes, un homme et deux femmes, sont en train de pique-niquer, assis.e.s dans l'herbe. L'une des femmes boit au goulot, de ce qui semble être du vin. Cette phrase a été ajoutée : " Faire ce que je veux, où je veux, avec qui je veux et quand je veux !".

Nous allons donc discuter avec Marie -Laure Ville-Pavoux et Marc Delalleau, qui ont eu cette idée. Marie-Laure Ville-Pavoux travaille aux archives de Quimper et Marc Delalleau à la maison du patrimoine.

On va parler avec eux de ce que signifient ces détournements, pourquoi tous les deux ont voulu mettre en avant les questions et les revendications féministes, ce que ça a provoqué autour d'eux, et avec leurs collègues, comme discussions, comme prises de conscience.

Pour voir toute la série de photos détournées : https://fr.calameo.com/read/001277093c073f7dabbf8

Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs!