Breton·ne·s et féministes

Breton·ne·s et féministes

Explorer les féminismes en Bretagne.

Aurélie Fontaine

Le podcast qui explore les féminismes en Bretagne et qui décentralise la parole. Un reportage ou un entretien tous les 15 jours. Par Aurélie Fontaine, journaliste, autrice et consultante en égalité femmes-hommes. Pour aller plus loin, retrouvez-moi sur Instagram et Facebook (Bretonnes et féministes).

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Entretien avec Juliette Rousseau, autrice de La vie têtue.

Aujourd'hui, c'est un format différent que je vous propose pour ce 35ème épisode. Il s'agit ici de l'enregistrement d'une rencontre avec l'autrice bretonne Juliette Rousseau. Je l'avais interviewée pour son livre Lutter ensemble. C'est l'épisode 8, qui parle d’alliance entre les luttes. Les luttes féministes, les luttes écologistes, les luttes anti-racistes ou encore l'anti-validisme. Là, Juliette était à Morlaix à la librairie Les déferlantes, pour présenter son nouveau roman La vie Têtue, une auto-fiction.
Juliette Rousseau est autrice, militante écologiste et éditrice au éditions du Commun.
La vie têtue est un roman bouleversant. Personnellement je n'ai pas pu faire autrement que de le lire d'une traite.
Dans cet épisode vous entendrez d'abord Juliette lire des extraits de son livre. Il y a ensuite une discussion entre elle et Lenaïg Jézequel, de la librairie Les déferlantes. Elles parlent de liens familiaux, de transmission, de ce qui est fait aux corps des femmes, de la maladie, de maternité, de deuil, de destruction du vivant et du territoire, la forêt qu'on transforme, d'agriculture, de violences patriarcales.
Avant de vous laisser écouter je voulais préciser que la librairie a mis en place un système de baby-sitting pour que les mères, il y a avait essentiellement des femmes ce soir là, puissent venir à la rencontre sans avoir de problèmes de garde. Merci pour ça !

Crédit photo : Jonas Pardo.
Chanson : Penn Sardin, par la chorale féministe Meufs !

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Entretien avec Geneviève Héry-Arnaud, bactériologiste. Sur la prise en compte des femmes dans les essais cliniques.

Aujourd'hui, pour commencer la saison 3 de Breton.ne.s et féministes, nous allons discuter de la question de la prise en compte des femmes dans les essais cliniques.
Nous allons en parler avec Geneviève Héry-Arnaud, qui est enseignante-chercheuse et bactériologiste au CHU de Brest. Dans son laboratoire, dans son travail, elle appelle justement à vraiment les prendre en compte les femmes dans la recherche médicale, pour mieux diagnostiquer et soigner les maladies.
Dans cet entretien, on évoque le temps, l'argent, le pourquoi d'une moindre prise en compte des femmes, d'une médecine faite par et pour les hommes, même si cela tend à changer, doucement, aujourd'hui.

Chanson Penn Sardin par la chorale féministe Meufs!

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Hors-série : le courrier des lectrices au Petit écho de la mode.

Aujourd'hui, un épisode hors-série. J'interviens régulièrement à l'IUT de journalisme de Lannion et une des étudiantes en radio, Klervie Vappreau, a réalisé ce documentaire audio sur le courrier des lectrices de l'un des premiers titres de la presse féminine : Le petit Echo de la mode, diffusé à partir de Châtelaudren-Plouagat, dans les Côtes d'Armor. C'est aussi un des premiers magazines à développer les courriers des lectrices. Ces courriers et conseils renforcent-ils uniquement une image figée de la femme ou ont-ils aussi véhiculés des messages d'anticipation ?
Klervie, avec Lucie Barette, chercheuse en littérature et en sciences de l’information et de la communication et qui travaille sur les codes de la féminité dans les médias, décortiquent toutes les deux ces pages du magazine.

(Le Petit Echo de la mode est l'un des premiers magazines féminin. Il apparaît en 1880 et est publié chaque semaine, même pendant la guerre, jusqu'à son rachat par Femmes d'aujourd'hui, dans les années 1970. A son âge d'or, dans les années 1950, il est vendu à plus d'1,5 millions d'exemplaires).

Pour en savoir encore plus sur ce magazine, vous pouvez aller voir le site web que les étudiant.e.s de l'IUT de Lannion ont spécialement créé.

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Entretien avec Femmes Rurales : Nous ne laisserons pas la campagne aux hommes.

Aujourd'hui, pour ce 31 ème épisode, nous allons parler féminisme et milieu rural, avec Emilie Gayrard, du réseau breton Femmes rurales.
Ce collectif réunit une bonne centaine de femmes, de féministes de la campagne bretonne et de la Loire Atlantique. Un réseau qui est né sur WhatsApp, un peu avant le 8 mars dernier et qui a comme symbole un très beau dessin à l'aquarelle : des femmes le poing levé, assises et au volant d'un tracteur.  
Le collectif a publié une tribune sur le site internet Reporterre, le 15 avril dernier, avec ce titre : Femmes rurales, nous ne laisserons pas la campagne aux hommes. Ce texte a aussi été lu, au pied du tracteur, lors de la manifestation rennaise pour la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier. Il a été écrit par des femmes habitant en milieu rural, en Ille-et-Vilaine, en Loire atlantique, dans le Morbihan et en Mayenne

On va donc discuter d'engagement féminisme en milieu rural, de sororité, avec Emilie Gayrad, qui est en cours d'installation de cultivation de plantes aromatiques à Breteuil, en Ille- et- Vilaine.

Mais avant de commencer, voici un passage de cette tribune : " Nous voilà. Nous sommes là. Ici, avec vous, pour la première fois en tant que « nous », des femmes rurales et des paysannes. Nous vivons en campagne, nous bossons en campagne, et cela marque nos vécus et nos corps. Dans cette période de fascisation très forte qu’attisent à bloc les joies de la campagne électorale, la ruralité est représentée par toute une partie du spectre politique (de gauche à droite) comme un espace immuable, terreau de traditions où il fait bon vivre. Et en effet, nous aimons vivre dans nos bourgs, nos hameaux, nos villages. Mais c’est une image tronquée de nos réalités, centrée sur les hommes, l’agriculture et la chasse qui est racontée, pas celle que nous vivons au quotidien. Nous sommes 11 millions de femmes rurales. 30 % de la population française vit en campagne. En tant que meufs, en ruralité, c’est encore plus compliqué qu’ailleurs de se déplacer, de taffer ou de ne pas taffer, d’avorter, d’accoucher, de vivre des sexualités non hétéronormatives".

Dessin : Juliette de Montvallon, pour Reporterre. https://www.montvallonillustration.com/
Chanson Penn Sardin par la chorale féministe Meufs!

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Entretien avec Jimena Sarmiento, navigatrice féministe et décoloniale.

Aujourd'hui, pour ce trentième épisode, nous allons discuter avec la navigatrice féministe et décoloniale Jimena Sarmiento. Après avoir travaillé quelques années pour les nations-unies, sur les questions d'égalité femmes-hommes, elle a décidé de tout lâcher et commencer une nouvelle aventure.
C'est donc à Paimpol, dans les Côtes d'armor, qu'elle a acheté son voilier et qu'elle l'a retapé pendant de longs mois. Et c'est de Paimpol qu'elle partira pour un tour du monde à bord de Kuini Xaa, qui veut dire "animal qui mord" en langue indigène mexicaine.

Ces moments de navigation, Jimena les veut comme des espaces de rencontres, de discussions, en mixité choisie, c'est-à-dire pour les femmes et les personnes LGBTQIA+. Elle nous raconte pourquoi elle fait de son bateau un endroit pour les activistes, les militantes, où tout le monde peut se sentir à l'aise de parler, de construire, de libérer des voix qu'on écoute encore trop peu.
On parlera donc de tout cela mais aussi de burn-out militant et de son voyage comme espace décolonial.

Jimena commence son tour du monde à la mi-mai, vous pouvez suivre son voyage sur son site internet , sur Instagram. et via son podcast.

Crédit photo : DR.
Chanson : Penn Sardin par la chorale féministe Meufs !